Votre libido semble définitivement perdue… et vous ne comprenez pas pourquoi!

Pourtant, tout allait bien entre vous. Vous aimez votre compagnon/conjoint, c’est certain. Seul hic, c’est que l’envie n’y est plus.

De mon expérience et à ma connaissance, de nombreuses raisons peuvent mener à une perte de libido chez la femme tout comme chez l’homme.

La différence entre l’homme et la femme, c’est que chez l’homme, ça se voit. Il n’y a pas d’érection. C’est certainement très compliqué à vivre, mais il existe la petite pilule bleue, et c’est parti mon kiki…

Par contre, quand la femme perd sa libido, ça ne se voit pas et il n’y a pas de petite pilule bleue miracle. Pourtant, le manque de libido est bien réel et bloque littéralement son corps.

Comme déjà dit ci avant, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la libido fait défaut chez une femme.

Aujourd’hui, je vais vous parler de croyances limitantes.

C’est quoi déjà « une croyance limitante »?

Une croyance, c’est tout ce qui nous a été enseigné, une croyance acquise dès notre plus jeune âge. Le bien, le mal, l’éducation, les héritages émotionnels, les dogmes etc. sont source de croyances qui nous bloquent. Il ne faut pas négliger le fait qu’une remarque, un mot, une insulte, volontaire et conscient ou non, peuvent nous bloquer toute notre vie dans un domaine ou un autre.

Nous distinguerons les croyances positives et les croyances limitantes/bloquantes.

  • Les croyances positives, sont celles qui nous font avancer dans la vie. Celles qui nous donnent du courage. Je ne vous cache pas que ces croyances positives ne font généralement pas le poids face à des croyances limitantes.

Exemple: Un enfant à qui l’on dit régulièrement qu’il/elle est brillant, à l’âge adulte, aura beaucoup plus de chances d’avoir confiance en ses capacités et pourra accomplir d’avantage ses tâches avec facilité et sera donc réellement brillant dans ce qu’il entreprend.

  • Les croyances limitantes ou bloquantes, sont celles qui, comme son nom l’indique, nous limitent, nous bloquent. Elles nous empêchent littéralement d’avancer et de nous dégager de nos problèmes. Elles nous empêchent de nous épanouir, de nous aimer, d’être heureux.

Exemple: Un enfant qui entend régulièrement dire que « il faut travailler dur pour réussir », à l’âge adulte, il y a fort à parier qu’il travaillera tellement dur pour pouvoir réussir, qu’il s’épuisera jusqu’à ce que son corps dise stop. Burn-out assuré!

Quelles sont ces 5 croyances (parmi d’autres) qui mènent à la libido perdue ?

Le sexe un peu plus « sauvage » n’est pas convenable

Notre éducation judéo-chrétienne nous inculque que certaines pratiques ne sont pas « sages ». Tout ce qui ressemble à du porno, la luxure et même simplement le plaisir sexuel sont catalogués dans certaines cultures comme non convenables. Ces croyances infondées sont un réel frein à une sexualité épanouie.

La femme particulièrement souffre de manière inconsciente de ces croyances qui mènent à une perte de libido. De manière inconsciente, la femme n’ose pas expérimenter des positions ou des jeux un peu plus osés et se contente de positions classiques. Si même elle venait à essayer quelque chose de nouveau, elle risque de ne pas pouvoir lâcher prise, état psychologique nécessaire pour obtenir cette sensation de plaisir. Malheureusement, ces pratiques « normales » deviennent vite ennuyeuses et sans goût. Les problèmes de la vie prennent le dessus, et les rapports sexuels ne sont plus qu’une perte inutile d’énergie puisque sans réel intérêt alors que cette énergie est utile à d’autres moments de la journée.

Le sexe, c’est un devoir conjugal

Rien que le mot « devoir » m’irrite déjà! Ca me rappelle les devoirs d’école, ces tâches qu’il faut faire alors qu’on n’en a pas envie. Le mot signifie « être obligé de faire… » Ca ne vous coupe pas l’herbe sous les pieds, à vous aussi, cette obligation? Combien de fois n’ai-je pas entendu me dire « Il faut que tu trouves une solution, sinon notre couple est voué à l’échec! »?

Le désir sexuel, ça doit rester un désir, un plaisir, un choix… avoir « en-vie », avec le choix de se sentir « en-vie »

Ce n’est pas le sexe en tant que tel qui « sauve le couple » ! Quand un des partenaires donne parce que l’autre demande ou exige, sous prétexte que c’est un devoir conjugal, ce n’est pas un échange, mais du sacrifice! L’un se sacrifie pour faire plaisir à l’autre qui demande.

Un couple va bien, quand il y a une bonne entente, que les partenaires sont complices, se comprennent, se respectent. L’amour vrai entre deux personnes (et non l’attachement) est le garant d’un couple heureux. L’épanouissement sexuel dépend du lâcher prise, de la confiance dans son partenaire, de fait de se sentir en sécurité dans ses bras. Il dépend aussi de la tendresse, de l’attention, de l’échange de plaisir de manière équilibrée.

Finalement, l’essentiel, c’est que les deux partenaires soient satisfaits.

Le désir sexuel des femmes diminue avec l’âge – s’arrête avec la ménopause

Encore une affirmation totalement fausse. Pourtant, bon nombre de femmes en sont tellement persuadées, que ça les bloque. En voyant défiler les années, elles commencent à se persuader qu’elles sont moins performantes, moins sexy, moins attirantes, qu’elles ne donnent plus envie. Elles se dévalorisent en regardant des femmes plus jeunes qu’elles.

Comme pour les autres croyances limitantes, celle-ci aussi fait diminuer drastiquement la libido jusqu’à la perdre totalement. Pourtant, il est prouvé que cette affirmation est fausse. De nombreuses femmes sont bien plus épanouies sexuellement après l’âge de 40-50 ans. A cet âge, les enfants ont quitté la maison, la charge mentale diminue. En effet, les tâches ménagères sont moins lourdes, la femme peut à nouveau prendre plus de temps pour prendre soin d’elle et la libido augmente. Les femmes peuvent vivre comme une seconde jeunesse et vivre une sexualité plus libérée.

La ménopause peut être vue comme la fin de la fertilité, la fin de la capacité à faire des enfants et la femme peut avoir l’impression de devenir « inutile », étant dans une certaine croyance « ancestrale ». Evidemment dans ce cas, elle peut en souffrir et se fermer complètement.

L’humain fait partie des rares espèces terrestres dont le désir sexuel ne dépend pas du cycle hormonal. S’il est vrai que la plupart des espèces animales ont des rapports uniquement en période fertile pour la femelle, ceci n’est pas le cas pour l’humain. Les changements hormonaux qui ont lieu à la ménopause ne sont donc pas la raison de la perte de la libido.

En effet, bien d’autres femmes voient la ménopause comme une libération. Plus de cycles menstruels, plus de contraception, donc plus de risque de tomber enceinte. La femme peut se libérer de ses contraintes de maman, et peut commencer à lâcher prise, excellent remède à la perte de libido.

C’est l’homme qui dirige les ébats

Beaucoup de femmes n’osent pas dire ce qui leur plait, et encore moins demander au partenaire ce qui leur ferait plaisir, par peur de choquer monsieur. Evidemment, beaucoup de femmes n’osent pas dire ce qui leur plait. Souvent, jeune adolescente, le sujet du sexe était tabou et a fait défaut dans leur éducation. Comment dire à son partenaire qu’on a envie d’essayer des trucs nouveaux, plus fun, plus excitants?

Du coup, elles subissent les désirs de leur partenaire sans se donner le droit de chercher elles-mêmes ce qui attiserait la libido. Pourtant, le partenaire ne peut pas forcément deviner ce qui lui ferait plaisir, et fait de manière tout à fait normale et instinctive ce qui lui plait à lui. D’autant plus, les femmes ont tendance à simuler le plaisir, même s’il n’y en a pas, de peur de vexer leur compagnon. La simulation n’est jamais une solution.

Il est évident, qu’après un certain temps à faire toujours la même chose, au même moment, chrono à la main, dans les mêmes positions et avec toujours moins d’effet, la libido se perd dans les fins fonds de la monotonie la plus totale.

Une femme dont la libido diminue, a forcément un problème !

Et bien non… Il est tout à fait normal que la femme, tout comme l’homme d’ailleurs, peut avoir des baisses de régime. Ca arrive très souvent, étant donné que la femme porte sur ses épaules une lourde charge mentale. Au début, ça se passe généralement bien. Ensuite s’installe la routine, mais aussi les obligations, les charges, le boulot, le ménage, les enfants, les soucis financiers etc…

La libido n’est pas un truc qui se commande à distance qui se perd et se retrouve en poussant sur un bouton on/off ! Quand le moral ne va pas, quand la fatigue s’installe, quand la pression monte, il est normal que la libido se perde pour un temps. C’est OK !

La libido perdue, c’est pas la fin !

Les problèmes de libido sont tabous dans beaucoup de milieux, surtout pour les femmes, qui ont beaucoup de mal à en parler. Pourtant les problèmes qui y sont liés sont réels. Beaucoup de femmes en souffrent en silence.

Si beaucoup de partenaires sont respectueux et compréhensifs, ils n’en restent pas moins incrédules. Ils se posent des questions, remettent en doute l’amour, le lien, qui les unit, et ça aussi c’est compréhensible. La meilleure solution, c’est d’en parler et d’essayer de trouver des solutions.

Le problème, c’est que même dans le cas d’un partenaire aimant et compréhensif. Elles se mettent une pression, de peur de perdre leur amour, de voir partir leur partenaire. Imaginez ce qui arrive quand elles subissent des pressions. Croyez moi, une femme qui n’a pas de libido, elle culpabilise, elle s’en veut. Elle perd confiance en elle, en son corps. Son être tout entier peut en souffrir, même si elle ne vous le dit pas.

Vous pouvez retrouver votre libido. Il existe des solutions.